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Créer des applis sans coder : fantasme ou réalité ? Microsoft, Google, Amazon se positionnent via des plateformes cloud
Censées répondre à une pénurie annoncée de développeurs traditionnels

Le , par Patrick Ruiz

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17  0 
Microsoft anticipe sur ceci que 500 millions d’applications informatiques doivent être mises sur pied dans les cinq prochaines années, soit beaucoup plus que ce qui a été réalisé en 40 ans par des travailleurs traditionnels de la filière. En toile de fond, c’est l’annonce d’une pénurie ; c’est-à-dire qu’il y aura plus de programmes informatiques à mettre sur pied que de personnes disponibles pour faire le travail. La firme de Redmond se positionne donc comme d’autres géants de la Tech. que sont Google et Amazon. Un dénominateur commun dans les solutions envisagées : proposer aux clients des plateformes no code, c’est-à-dire, qui permettent de mettre sur pied des applications sans écrire de lignes de code. À l’ère de l’informatique dans le nuage, chacun met sa plateforme cloud en avant.

Microsoft a dévoilé sa plateforme PowerApps lors de la première journée de Convergence 2015 EMEA, un événement de Microsoft dédié à l’innovation et à la transformation numérique des entreprises. PowerApps est une plateforme qui permet de mettre sur pied et partager des applications qui peuvent se connecter aux bases de données existantes et services de cloud computing de l’entreprise, ce, sans avoir à écrire du code. Au travers de PowerApps, Microsoft vise la création d’un cadre dans lequel la création d’applications ne sera pas l’apanage des développeurs et professionnels de l’IT. De façon plus précise, PowerApps permet de construire des applications web et mobiles natives basées sur les données et les systèmes de l’entreprise en s’appuyant sur une interface graphique. Les applications créées seront immédiatement accessibles à partir des PC, tablettes et smartphones, sur les systèmes Windows, iOS et Android. D’après de récents retours des responsables de l’entreprise, PowerApps devrait être une importante source de revenus pour Microsoft dans les années à venir : 10 milliards de dollars sont attendus dans les caisses de l’entreprise grâce à la plateforme.


En début d’année, Google a fait l’annonce de l’acquisition d’AppSheet qui rejoint donc l’équipe Google Cloud. AppSheet fournit une plateforme de développement no code qui permet de créer des applications mobiles et web en s’appuyant sur des sources de données telles que Google Drive, DropBox, Office 365, etc. L’achat d’AppSheet par Google vise à maintenir un ancrage dans une filière aux énormes enjeux si l’on se base sur les statistiques de Microsoft. Avec son achat par Google, les responsables d’AppSheet disent ne pas avoir dévié de leur mission centrale : « Démocratiser le développement d’applications pour permettre au plus grand nombre de mettre sur pied des applications et de les distribuer sans avoir à écrire une ligne de code. »


Chez Amazon, on fait encore plus dans le secret en ce qui concerne le lancement futur d’une plateforme no code basée sur AWS. L’entreprise aurait néanmoins lancé une cinquantaine d’ingénieurs sur un projet au nom évocateur quant à l’objectif de démocratisation de la filière programmation : AWS For Everyone. L’information a filtré d’une présentation d’un ingénieur d’AWS.


La filière attire aussi des acteurs moins connus comme Unqork qui propose une plateforme no code cloud agnostique. Le portail en ligne qui permet à la cité de New York de cartographier le virus, d’identifier les points chauds et de connecter les habitants aux services essentiels a été construit à partir de celle-ci. D’après ce que rapporte la CNBC, il n’a fallu que 72 heures à la cité de New York pour faire passer son application en production.

Les détails de l’utilité sont résumés sur la page de présentation :

« Le portail COVID-19 de la ville de New York a été développé comme un outil pour aider à aiguiller la réponse de la ville à la pandémie qui a cours. Il permet aux habitants de New York de communiquer eux-mêmes les informations relatives à COVID-19, ce qui aide la ville de New York à mieux échanger avec les personnes touchées et à identifier les zones qui pourraient nécessiter une intervention renforcée.

Les habitants de New York peuvent saisir rapidement et de façon confidentielle des informations sur leur statut COVID-19 ou celui des membres de leur famille, y compris le statut de quarantaine et la date d'apparition de tout symptôme lié à la COVID-19. Ils peuvent également partager leurs coordonnées afin de recevoir des mises à jour importantes de la ville concernant COVID-19.

Toutes les informations personnelles sont conservées en toute sécurité. Les informations qui sont soumises au portail d'engagement communautaire COVID-19 de la ville de New York ne seront utilisées que dans le but de protéger la santé du public et de fournir les services et les communications nécessaires de la ville aux résidents de la ville qui ont ou ont des raisons de croire qu'ils peuvent être atteints de COVID-19. Les informations personnelles ne seront pas stockées au-delà de la résolution de la pandémie COVID-19 et elles ne seront pas accessibles par l'agence américaine de contrôle des frontières ni utilisées à des fins d'application de la loi.

Le portail d'engagement COVID-19 de la ville de New York, disponible sur nyc.gov/cv19engagementport a été construit selon les normes d'accessibilité et est disponible en 11 langues : arabe, bengali, chinois, anglais, français, créole haïtien, coréen, polonais, russe, espagnol et ourdou. Les personnes qui n'ont pas accès à Internet ou qui ont besoin d'aide peuvent appeler le 311 pour saisir ou mettre à jour leurs informations. »



Gary Hoberman, CEO de l’entreprise éditrice, généralise quelque peu quant à ce qui est des capacités de la plateforme en déclarant que « tout ce qu’il est possible à un programmeur Java d’accomplir, notre plateforme no code peut le faire 200x plus vite. »

La mise sur pied d’une application avec la plateforme Unqork s’apparente quelque peu à ce qui se fait avec des environnements RAD comme Visual Basic : on glisse et on dépose des composants sur un espace de travail et la magie du no code fait le reste. La plateforme cloud cible en premier les besoins des entreprises du secteur de la finance dont son fondateur est issu. Elle compte John Hancock, Goldman Sachs et Liberty Mutual comme clients dans cette filière. Toutefois, elle ambitionne de s’étendre à d’autres secteurs caractérisés par une évolution lente : services gouvernementaux, immobilier, structures du domaine de la santé.


Les plateformes no code : un danger pour les travailleurs de la filière développement informatique ?

Les développements en cours ciblent en particulier la filière de la programmation web et mobile. Avec un peu de temps pour rentrer dans l’interface de la plateforme no code et une vision claire de l’objectif, des tiers qui ne possèdent pas les aptitudes des développeurs traditionnels peuvent atteindre un premier objectif : tester une hypothèse. D’itération en itération, l’un des intérêts de l’approche qui consiste à adopter les plateformes no code est de se débarrasser des coûts liés au salariat d’un développeur traditionnel. Ici, c’est plutôt le Citizen Developer (le travailleur proche d’un métier particulier qui écrit des applications pour résoudre des problèmes de cette sphère) qui est à la manœuvre. C’est l’évolution des métiers qui a tendance à imposer cette mouvance. La direction des systèmes d’information au sein des entreprises va migrer de plus en plus d’entité qui fournissait le service à une autre qui joue le rôle de conseil auprès des métiers afin que ces derniers automatisent eux-mêmes leurs tâches.

Après, le degré d’automatisation interpelle quant à la question de savoir si l’adoption des plateformes no code implique de se passer totalement des développeurs traditionnels. Generative Object, un acteur français de la filière se veut clair à propos de sa solution pour les entreprises : « Si nécessaire, un développeur peut mettre en œuvre des fonctionnalités personnalisées qui peuvent être nécessaires pour votre application et qui ne sont pas réalisables sur la plateforme GO. Il peut s'agir d'une connexion à une application et à des données existantes, de la mise en œuvre de règles commerciales spécifiques complexes, etc. »

Sources : YouTube, AppSheet, Unqork covid-19, PowerApps, GO

Et vous ?

Avez-vous déjà fait usage de l’une de ces plateformes low/no code ? Quel bénéfice en avez-vous retiré ? Quelles sont les tares que vous avez relevées ?
Peut-on vraiment créer des applications sans coder ? Si oui, pour quels types de projets ? Quelles sont les limites de l’approche ?
Ce type de plateforme constitue-t-il un potentiel danger pour les emplois de développeur ?

Voir aussi :

Buildbox : l'outil de création de jeux vidéo sans code est désormais proposé en version gratuite, il est disponible sur Windows et Mac
Google annonce la fermeture d'App Maker, son outil de développement d'applications low-code de G Suite, dans au plus un an, la faible utilisation du service serait la cause

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Avatar de Shepard
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 07/04/2020 à 10:59
J'ai eu l'occasion (?) de travailler sur une plateforme "no-code" qui s'appelait Bottomline Transform. J'ai menacé de quitter l'entreprise si on me forçait à continuer à utiliser ce truc !

C'est trop compliqué à utiliser pour des gens qui n'y connaissent rien, et beaucoup trop chiant à utiliser pour ceux qui comprennent un tant soit peu la programmation.

Sinon ...

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Avatar de GLDavid
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 07/04/2020 à 10:21
Bonjour

Il y a cette volonté de créer des applications, non pas en les codant mais en assemblant des blocs composants.
Dans mon domaine, Pipeline Pilot est la référence: https://www.3dsbiovia.com/products/c...ipeline-pilot/
Cependant, les blocs sont standardisé et je n'ai jamais été convaincu des propositions de tels outils quand à proposer par exemple un service web ou un site web. De plus, je disais que les blocs composants étaient standards, même s'il y a la possibilité de créer ses propres composants, cela peut rapidement virer au code spaghetti ou à la boîte noire.
Ma conclusion est que de tels logiciels permettent de fournir rapidement un programme, outil pour certains corps de métier sans avoir de notions avancées de programmation. Mais pour quelque chose de plus évolué, de fin ou de personnalisé (ie répondant à un cahier des charges), le programmeur sera toujours incontournable.

@++
7  0 
Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 07/04/2020 à 19:22
Le gars qui réduit Java à du front... Produit une application de back-end, architecturée en microservices produit par des "solutions no code" différentes, avec load balancers et tutti quanti, sans taper la moindre ligne de code. Après on en reparlera.

Le principe ici est d'utiliser des composants pré-existants. C'est comme un dév qui n'utiliserait que des libs sans produire du code lui-même. Tant qu'on rentre dans une des cases prévues, tout va bien, mais le jour où on met un pied dehors, c'est fini, faut mettre les mains dans le code.

Je ne sais pas s'il est pertinent d'affirmer qu'on va avoir tellement de besoin de code que ça va faire les choux gras de ce genre de solution, mais si c'est le cas, c'est que beaucoup de ce code ne sera en fait que de la répétition de l'existant. Du code redondant. À ce niveau, mois aussi je sais le faire : je prend une appli existante, je copie-colle l'exécutable, et voilà ! Je viens de créer du code sans en taper. Chapeau l'artiste.

Bref, on vend du pissage de code. Encore heureux qu'on puisse laisser ce genre de chose à des outils. J'ai des choses plus intéressantes à faire de mes compétences.
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Avatar de MarieKisSlaJoue
Membre expert https://www.developpez.com
Le 08/04/2020 à 9:23
- Avez-vous déjà fait usage de l’une de ces plateformes low/no code ? Quel bénéfice en avez-vous retiré ? Quelles sont les tares que vous avez relevées ?
Oui J’ai utilisé ce type de plateforme au milieu pro et je les étudie depuis le début.
Les bénéfices sont assez évidents, quelque chose qui prendrais des semaines voire mois, se fait sans problème en quelques jours ou semaines. On a un rendu immédiat, le client peut tester tous de suites, la boucle de feedback est donc très courte, on peut tester facilement une nouvelle idée et fonctionnalité rapidement. En bref, le Time to Market de cette solution est très haut.
Cote inconvénient (Et non tare) on est bien sur limite par ce que l’on peut implémenter, il n’est pas possible de faire tous et n’importe quoi, il peut aussi avoir des problèmes de performance selon ce que l’on souhaite implémenter. On retrouve en fait un peu les problèmes qu’on rencontre déjà avec les « développement » via Access ou Excel. Mais cette fois avec plus de contrôle de la DSI sur la solution

- Peut-on vraiment créer des applications sans coder ? Si oui, pour quels types de projets ? Quelles sont les limites de l’approche ?
Oui on peut créer des applications sans coder, il a des types dans les entreprises qu’on appelle des Citizen Developer, ces plateformes sont avant tout pour eux afin d’implémenter des applications pour leur équipe ou plus, rapidement, sans être à temps complet pour ça, car ces gens un autre métier à faire.
Les métiers ne veulent plus attendre des mois qu’une solution soit propose par les DSI, pour leur besoin de tous les jours, automatiser des workflows, visualiser des données rapidement et facilement, consolider des infos… tous cela ne doit plus dépendre du temps et des ressources de la DSI qui sont de toute façon de plus en plus réduite.

- Ce type de plateforme constitue-t-il un potentiel danger pour les emplois de développeur ?
Non, car les besoins couverts ne sont pas les mêmes, ils existent même des plateformes de Low code qui sont à destination des développeurs eux même, Logic Apps sur Azure par exemple. La demande de développeur va au contraire je pense augmenter (et d’IT au sens large, sécurité, réseau…) car d’autres besoins plus complexes émergeront. Ce type de plateforme est honnêtement une bonne nouvelle pour les développeurs, ou il ne devront plus passer du temps sur l’application de l’équipe marketing qui doit être mobile et faire du CRUD qui n’est franchement pas très passionnante a faire avec peu de challenge, les développeurs doivent être là pour résoudre des problématiques plus complexe, et si certain veulent toujours faire du CRUD, et bien ils pourront toujours créer les connecteurs pour ces plateformes, qui ne marche pas comme par magie, mais bien avec du code…

Voilà, c’était mon avis en tant qu'expert autoproclamé sur le sujet.
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Avatar de Vincent PETIT
Modérateur https://www.developpez.com
Le 08/04/2020 à 10:53


Moi je pense que cette idée, d'applis sans coder, va catapulter l'amateurisme au niveau du professionnel et causer une perte d'expertise sans précédent !

Ça craint ce que je dis là ? Je m'explique

Dans les systèmes embarqués, Arduino c'est exactement ça du moins dans la philosophie (copier/coller + une toute petite modification ici est là et ça marche !!! on pourrait presque rendre ça graphique tellement la réutilisation de code existant est simple) les utilisateurs amateurs sont capables de mettre sur pied des projets d'une complexité à faire pâlir n'importe quel bureau d'études professionnels.... alors qu'ils ne comprennent quasiment rien à ce qui se passe en vrai dans tout le projet ! Le pire, car ça amène à ça tout doucement ; c'est quand le débutant se retrouve en concurrence avec le bureau d'études, face à un client ! Le client comprend que le débutant est 100x moins cher mais ce qu'il ne comprendra pas c'est qu'au moindre problème, à la moindre adaptation, à la moindre certification matériel ou logiciel, le débutant sera complétement sec

Avec les applis sans coder on va se retrouver avec des aberrations du genre (attention je ne me moque pas, je caricature) :

Jean Marc, boucher charcutier s'est reconvertie dans le développement et propose un ERP concurrençant directement SAP ou ORACLE

Ça va exacerber ce que des CMS comme Joomla et Wordpress ont fait avec les développeurs Web

Martin, ancien couvreur dans le bâtiment est devenu Web développeur "full stack".... en 3 semaines


Pourtant je suis le premier à soutenir l'accès au savoir au plus grand nombre mais je me méfie des dérives. Celles qui en profitent pour faire de l'obscurantisme afin de mettre en avant la "facilité" et pousse tout le monde vers le monde professionnel.

C'est un avis personnel.
A+
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Avatar de jpouly
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 07/04/2020 à 11:56
Citation Envoyé par maxxou53 Voir le message
Comment créer encore plus de chômage, une question me taraude l'esprit comment va ton faire vivre tout le monde qui ce retrouvera au chômage???
Je ne pense pas que cela va créer plus de chômage. Au contraire, il faudra des personnes capables d'utiliser ce genre d'outils, et capable de "traduire" les exigences des utilisateurs en spécifications.

Bref, on aura toujours besoin de développeurs
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 08/04/2020 à 16:28
Citation Envoyé par maxxou53 Voir le message
Comment créer encore plus de chômage, une question me taraude l'esprit comment va ton faire vivre tout le monde qui ce retrouvera au chômage???
Justement non. Avec l'arrivée de l'IA et l'automatisation, nous allons être de plus en plus confrontés à des professions qui disparaissent. Exemple : les cabinets d'experts comptable sont de plus en plus menacés; ou tout ce qui est le conseil doit s'adapter à de nouveaux outils intégrant de l'IA. Toutes ces personnes confrontées à la perte de leur emploi pourront aisément se recycler grâce à ces outils de low code.

Le bouleversement de l'arrivée de l'IA dans la société va déboucher sur de nouveaux outils automatisés de plus en plus performant nécessitant des connaissances et des acquis en développement ou administration. L'exemple le plus patent reste celui de Goldman Sachs où 400 admins d'IA moins payés remplacent 2000 traders en 10 ans pour le même boulot. Donc au lieu de créer du chômage, ce bouleversement va accentuer la pénurie de profils experts dans notre métier.
2  0 
Avatar de sergio_is_back
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 08/04/2020 à 16:28
On appelle ça des "clicodromes" et ça 25 ans que ça existe et que ça revient sans cesse sur le tapis...

Le problème de ses "machins" (et j'en ai connu quelques-un) comme ça été dit plus haut c'est que dès qu'il faut sortir du modèle imposé c'est foutu... Soit on fait du code tout pourri, soit on essaye d'interfacer ça avec des bibliothèques externe lorsque que c'est possible...
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Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 08/04/2020 à 23:40
Citation Envoyé par marc.collin Voir le message
c'est déjà pas trop compliqué avec spring
Spring ne décide pas de ce que fait ton service. Il t'aide à faire la coquille, pas le métier à mettre dedans. Des coquilles, c'est tout l'intérêt des frameworks. Du code redondant, c'est tout l'intérêt des libs. Mais avec ces deux là, tu ne couvres pas les besoins spécifiques de tel ou tel contexte. Tu peux assembler des blocs génériques, mais pas optimiser. Même la colle nécessaire pour faire interopérer des systèmes hétérogènes correctement, comme des microservices de sources différentes, est souvent manquante, tout simplement parce que ça coûterait trop cher d'être exhaustif sur tout ce qu'il est possible de faire.

Citation Envoyé par marc.collin Voir le message
je pense que amazon pourrait encore plus simplifié en demandant si tu veux un loadbalancer et en mettant un maximum de valeur par défaut...
Les valeurs par défaut, encore une fois, c'est décider à l'avance qu'une case particulière est à privilégier. Tant que tu rentres dedans, tu n'as rien à toucher, mais le jour où tu en sors... Comme SpringBoot, tant que tu restes sur les valeurs par défaut tu peux "tout faire" en pas longtemps. Mais dès que tu veux personnaliser, faut se retrousser les manches.

Pour le load balancer, j'ai bossé sur un projet où il fallait un algo spécifique selon le code de retour HTTP du microservice (dans la famille des 5XX), de façon à optimiser le temps de réponse. Ce genre d'algo dépend directement de comment tu décides d'interpréter les codes retour. Et comme les codes retours ne sont contraints que dans leurs grandes lignes, ça laisse de la marge de manœuvre. Couvrir tous les cas possibles dans un framework n'est juste pas raisonnable.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 09/04/2020 à 12:49
Je suis curieux de voir comment l'aspect sécurité de ces trucs est géré. Si l'outil final n'est qu'assemblage de briques pré-faites, la surface d'attaque est considérablement augmentée entre les briques individuels (pensez aux plugins WordPress par exemple) et le code liant, il y a un potentiel de foire à la saucisse non-négligeable.
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