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L'équipe de l'assistant de programmation Kite arrête son développement et ouvre le code car sa base de 500 000 utilisateurs ne paie pas pour en faire usage :
Quel avenir pour l'IA dans la filière ?

Le , par Patrick Ruiz

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Kite, dont le produit était un assistant de programmation à base d'intelligence artificielle, qui a été lancé bien avant GitHub Copilot, a officiellement fermé ses portes. L’entreprise pointe du doigt le fait que les développeurs ne mettent pas la main à la poche pour pouvoir faire usage de tels outils comme raison de l’arrêt du développement. En sus, un motif plus technique filtre de la communication de Kite : l’état de l’art en apprentissage machine demeure insuffisant pour la mise sur pied d’un assistant de programmation capable de synthétiser du code de façon fiable. La publication intervient dans un contexte où certains éditeurs annoncent pourtant que les outils à base d’intelligence artificielle sont susceptibles de remplacer le codage traditionnel d’ici 2024.

« Nous avons fait quelques progrès vers de meilleurs modèles pour le code, mais le problème est vorace en termes d’efforts d’ingénierie. La mise sur pied d'un outil de production capable de synthétiser du code de manière fiable pourrait coûter plus de 100 millions de dollars, et personne n'a encore essayé », indique le fondateur de Kite.

C’est une sortie qui rejoint celle de l’architecte logiciel Hosk sur la question de la gestion de la complexité par les assistants de programmation à base d’intelligence artificielle. Ce dernier est d’avis que de tels outils de développement sont excellents pour créer de petites applications indépendantes, mais ils ont du mal à répondre aux exigences complexes : « À moins que le monde ne s'oriente vers des exigences simples, les logiciels low-code ne remplaceront pas 80 % de tous les logiciels créés. Le pouvoir du code est de créer des logiciels complexes conçus pour fonctionner exactement comme les entreprises et les systèmes le souhaitent. Il sera donc difficile de créer des logiciels complexes avec de nombreux développeurs travaillant en même temps avec ces outils. »


Ce sont des positionnements qui interviennent dans un contexte où des éditeurs annoncent que les assistants de programmation à base d’intelligence artificielle sont susceptibles de remplacer le codage traditionnel d’ici 2024. C’est ce qui ressort d’une récente étude de Mendix, un éditeur de solutions low-code. Dans les chiffres du sondage, 87 % d’un lot de 556 entreprises répondantes, basées aux USA, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en France et en Allemagne, envisagent d’accélérer le rythme de leur développement logiciel en s’appuyant sur les outils low-code au cours des deux prochaines années. Les tendances mises en avant viennent raviver le débat sur l’avenir du métier de développeur. En effet, qui dit assistants de programmation dit entrée en matière croissante de développeurs citoyens, c’est-à-dire de tiers qui ne sont pas de véritables spécialistes de l’informatique au détriment de ceux qui le sont. C’est un aspect sur lequel ces outils divisent à côté d’autres comme la maintenance des logiciels produits à partir de tels outils.

Sur la question de l’avenir du métier de développeur, l’architecte logiciel Hosk est d’avis que l’avenir du développement d’applications est hybride : « les compétences des développeurs ne se limitent pas à l'écriture du code. Les développeurs sont des professionnels ayant des années d'expérience et de bonnes pratiques conçues pour créer des logiciels faciles à maintenir. Par contre, les développeurs citoyens et les équipes informatiques devraient constater que les logiciels low-code créés par des développeurs citoyens seront difficiles à prendre en charge, à maintenir et à étendre. C'est la raison, selon l’architecte logiciel, pour laquelle la révision du code par des développeurs expérimentés existe. »

Source : Kite

Et vous ?

Que pensez-vous des outils no-code, low code et des assistants de programmation basés sur l’intelligence artificielle en général ? En quoi peut-on les considérer comme le futur du domaine de la programmation informatique ?
Partagez-vous l’avis selon lequel l’avenir de la filière développement de logiciels est hybride ?

Voir aussi :

80 % des technologies pourraient être créées par des professionnels extérieurs à l'informatique d'ici 2024, grâce aux outils low-code, selon Gartner

Forrester : l'utilisation des plateformes de développement low-code gagne du terrain dans les processus de transformation numérique des entreprises

Le marché mondial des technologies de développement low-code va augmenter de 23 % en 2021, selon les prévisions de Gartner

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