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Le développement low-code : un mensonge ? Oui, d'après l'architecte logiciel Jay Little
Qui relance le débat sur l'avenir du métier de développeur sous la menace de l'intelligence artificielle

Le , par Patrick Ruiz

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27  0 
Le low-code est susceptible de remplacer le codage traditionnel d’ici 2024. C’est ce qui ressort d’une étude de Mendix, un éditeur de solutions low-code. Dans les chiffres du sondage, 87 % d’un lot de 556 entreprises répondantes, basées aux USA, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en France et en Allemagne, envisagent d’accélérer le rythme de leur développement logiciel en s’appuyant sur les outils low-code au cours des deux prochaines années. Les tendances mises en avant viennent raviver le débat sur l’avenir du métier de développeur. En effet, qui dit low-code dit entrée en matière croissante de développeurs citoyens, c’est-à-dire de tiers qui ne sont pas des spécialistes de l’informatique au détriment de ceux qui le sont. Jay Little – architecte logiciel – prend position sur la question et explique pour quelles raisons il est d’avis que le low-code est de la poudre de perlimpinpin.

« J'écris des logiciels personnalisés depuis longtemps et l'une des choses qui m'agacent le plus, c'est lorsqu'un client adopte la position selon laquelle il existe une solution miracle qui réduira ou supprimera la complexité inhérente à cette tâche. Cela arrive plus souvent qu'on ne le pense et devinez quoi ? Ils ont presque toujours tort.

Peut-être suis-je un peu trop vieux et trop lâche pour mon propre bien, mais la vérité est que la création de logiciels pour d'autres personnes est extrêmement difficile. Contrairement à ce que pensent les non-praticiens, cette difficulté n'est pas imputable aux langages, outils et paradigmes de codage. Elle résulte en fait du fait que les clients et les développeurs ne prennent pas le temps de comprendre les causes profondes des problèmes qu'ils veulent résoudre et ne conçoivent pas une solution en fonction des conclusions que vous tireriez de ce processus.

Il ne suffit pas de coder l'outil tel qu'il est spécifié par le client. La première étape avant de commencer à coder est de valider l'existence et les détails du problème lui-même. La plupart des projets de codage sont lancés après que le client s'est rendu compte qu'il avait un problème et qu'il a décidé de demander un code qui, selon lui, le résoudra. En réalité, la plupart des clients ne sont pas des professionnels de la résolution de problèmes, alors que c'est précisément ce que font les développeurs de logiciels. Il nous incombe donc de valider l'approche suggérée par le client avant de lui faire perdre son temps et son argent en la développant », explique-t-il pour souligner que faire du développement informatique ce n’est pas pisser du code.

En gros, le low-code ne saurait faire disparaître les développeurs. Par contre, ce sont des outils qui leur sont destinés afin qu’ils gagnent en productivité. La question de leur adoption divise néanmoins dans le milieu sur des aspects comme la maintenance des logiciels produits à partir d’outils low-code.



Un avis qui rejoint celui de l’architecte logiciel Hosk

Le cauchemar de la maintenance des logiciels low-code

Selon Hosk :

  • la création d'un logiciel est rapide, mais la maintenance dure des années et est plus coûteuse ;
  • les logiciels créés par des développeurs citoyens vont créer une dette technique à grande échelle ;
  • la création de nombreuses petites applications va créer un cauchemar de maintenance au sein de la filière informatique ;
  • les frais généraux de maintenance ne cesseraient d'augmenter : « C'est comme si vous deviez maintenir des centaines de feuilles de calcul Excel avec des formules, un mauvais nommage, aucune cohérence et peu de documentation » ;
  • les outils de développement low-code devraient être maintenus par des personnes compétentes en matière de low-code, qui se spécialiseraient dans ces compétences. Les équipes informatiques devraient se perfectionner dans les outils de développement low-code, ce qui augmenterait les coûts.


Hosk estime que les outils de développement low-code sont excellents pour créer de petites applications indépendantes, mais ils ont du mal à répondre aux exigences complexes : « À moins que le monde ne s'oriente vers des exigences simples, les logiciels low-code ne remplaceront pas 80 % de tous les logiciels créés. Le pouvoir du code est de créer des logiciels complexes conçus pour fonctionner exactement comme les entreprises et les systèmes le souhaitent. Il sera donc difficile de créer des logiciels complexes avec de nombreux développeurs travaillant en même temps avec des outils low-code. »

Les problèmes de sécurité et de données liés au low-code

Hosk est d’avis que pendant que les services informatiques se familiarisent avec les nouveaux outils low-code, il y aura des violations majeures de la sécurité parce que personne n'a compris comment verrouiller les outils de développement low-code. En sus, il faut du temps pour comprendre les nouveaux outils et créer les meilleures pratiques pour s'assurer qu'il n'y a pas de failles de sécurité ou de problèmes de données. La puissance des outils low-code serait que vous pouvez vous connecter aux médias sociaux comme Twitter, Facebook et d'autres systèmes et les données de l'entreprise peuvent se retrouver sur Internet.

Le low-code et le battage médiatique

Hosk entrevoit une explosion de la création d'applications low-code, mais aussi une augmentation de la demande de professionnels pour les besoins en maintenance et formation. Le développement low-code ne signera-t-il pas la fin des développeurs ou du code selon ce schéma : augmentation de la popularité, création de nombreux logiciels low-code ; problèmes de maintenance des logiciels low-code ; les développeurs créeront des centres d'excellence et guideront les développeurs citoyens vers les meilleures pratiques ;
le low-code sera utilisé pour de petites applications, pas pour tout le développement de logiciels exigeants.

Selon Hosk, les compétences des développeurs ne se limitent pas à l'écriture du code. Les développeurs sont des professionnels ayant des années d'expérience et de bonnes pratiques conçues pour créer des logiciels faciles à maintenir. Par contre, les développeurs citoyens et les équipes informatiques devraient constater que les logiciels low-code créés par des développeurs citoyens seront difficiles à prendre en charge, à maintenir et à étendre. C'est la raison, selon l’architecte logiciel, pour laquelle la révision du code par des développeurs expérimentés existe. Cela empêche la création de code de mauvaise qualité :

« Vous pouvez donner des outils de bricolage aux gens, mais cela ne fait pas d'eux des experts en bricolage, comme le montrent de nombreuses améliorations de la maison. Les améliorations apportées à la maison par des développeurs citoyens fonctionnent à court terme, mais il s'agit de lacunes à court terme qui finissent par être corrigées. »

Enfin, Hosk pense que les développeurs de logiciels ne seront pas remplacés, mais ils devraient être recyclés pour utiliser des outils low-code pour créer des logiciels : « Pour que les outils low-code soient efficaces, ils devront être créés en utilisant les meilleures pratiques, le déploiement, les revues de code et d'autres activités des développeurs professionnels. Le développement de logiciels low-code continuera à se développer, mais les exigences complexes et les grands systèmes dépasseront les capacités des outils low-code. À l'avenir, les outils de développement low-code créeront jusqu'à 50 % des applications et les solutions seront un mélange de low-code et de code. »

Source : Jay Little

Et vous ?

Les chiffres de ce sondage collent-ils avec la réalité dont vous êtes au fait ?
Que pensez-vous des outils no-code et low code ? Lequel de ces avis colle le plus avec le futur de la filière programmation que vous entrevoyez en lien avec ces outils ?
Partagez-vous l’avis selon lequel l’avenir de la filière développement de logiciels est hybride ?

Voir aussi :

80 % des technologies pourraient être créées par des professionnels extérieurs à l'informatique d'ici 2024, grâce aux outils low-code, selon Gartner

Forrester : l'utilisation des plateformes de développement low-code gagne du terrain dans les processus de transformation numérique des entreprises

Le marché mondial des technologies de développement low-code va augmenter de 23 % en 2021, selon les prévisions de Gartner

Microsoft lance Power Fx, un nouveau langage de programmation low-code open source basé sur Excel

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Avatar de ParseCoder
Membre averti https://www.developpez.com
Le 28/08/2023 à 23:29
ChatGPT est bon pour passer des examens parce qu'il a accès à une quantité d'informations bien plus grande qu'une seule personne ne pourra jamais mémoriser ... et pourtant il est très facile de le mettre en défaut même sur des petits bouts de code. Parce que ChatGPT ne pense pas.
Je n'ose même pas imaginer ce que ça peut donner sur des grosses applis. Mais pour faire le buzz et des coups marketings il faut promettre monts et merveilles, faire des promesses idiotes comme "il n'y aura plus de développeurs".
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Avatar de archqt
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 28/08/2023 à 11:36
Il faudrait à minima que les outils soient open-source. Partir sur un low-code, c'est bien, il faut que le langage soit courant (python, C++...).
Moi un truc à la windev avec langage proprio, et techno verrouillée j'évite.

Surtout qu'en plus les "GAFA" ont tendance à arrêter plein de projets lancés en court de route, donc cela qui ne fait pas trop gaffe il se retrouve avec une techno morte.
7  0 
Avatar de lvr
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 18/04/2023 à 0:38
Un des gros problèmes que je vois avec les "applications-citoyens", le "low-code", c'est non seulement, les problèmes de maintenance technologique mais aussi toute l'approche gestion et architecture des données.

Que ce soit avec des solutions comme celles de Mendix ou Apps de Microsoft, les "citoyens", "end-users" développent des applications qui gèrent leurs activités dans leur petit coin. Lorsque ces applications introduisent de nouveaux concepts de données et que, dans un autre coin du paysage métier, d'autres utilisateurs se disent que cette information est utile, l'interopérabilité entre les deux coins va être ardue, car l'application qui gère cette information aura été développée uniquement d'un point de vue "end-user" et pas avec des points de vue architecture des données et technique,

Soit parce que les concepts de données n'auront pas été suffisamment rendus génériques et transversaux, soit parce que les plates-formes d'échanges techniques de ces données n'existent pas.

Ces solutions sont dans les moyennes et grosses entreprises, IMO, le retour du fichier Excel et du ré-encodage comme mode d'échange des données entre différentes "applications-citoyens". Avec tous les risques que cela engendre.

Ce qui va sembler être un gain dans l'immédiat (parce qu'on donne aux end-users la possibilité de développer les outils dont ils ont besoin) devient vite un micmac et un danger en termes de pérennisation, de validité et propriété des données ainsi créées.
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Avatar de electroremy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 18/04/2023 à 9:06
Tout dépend de ce qu'on appelle "low-code" ou "no-code"

Est-ce qu'un blog créé avec WordPress est du "no-code" ?

Quand je vois qu'on considère un formulaire Microsoft Forms ou Google Forms comme un outil no-code, c'est un peu tiré par les cheveux et ça gonfle les chiffres

A ce moment-là, autant considérer n'importe quel fichier créé par n'importe quel logiciel comme du "no-code"

Ensuite, un langage de programmation graphique où on connecte des blocs logiques, un peu comme en électronique ou électrotechnique (exemple : programmation des automates de sécurité) et bien pour moi c'est du code quand même.
6  0 
Avatar de electroremy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 30/08/2023 à 13:12
Je pense qu'on est juste en train de réinventer la roue... Le "low-code" reste du code.

Au début, on avait le langage machine.
Puis ensuite, l'assembleur.
Rapidement, les programmeurs se sont facilité la vie en faisant des "macros" en assembleur, ce qui a permis de créer le langage BASIC pour rendre la programmation accessible à tous.

D'un certain point de vue, par rapport à l'assembleur, le BASIC c'est du "low code"

Bien sûr, on va garder certaines routines critiques en 100% assembleur pour les optimiser.
Sur Arduino on retrouve cette philosophie. On a du C++ "proche de l'humain" avec en même temps des routines critiques optimisées en assembleur pour exploiter le hardware au maximum.

Toute l'histoire de l'informatique est jalonnée de nouveaux langages permettant de faire plus de choses avec moins de code, et en même temps, les logiciels sont de plus en plus complexe, ce qui finalement représente une charge de travail constante pour le develloppeur.
Regardez VB.NET (ou C#) par rapport à VB6 (ou C++).
En .NET, si vous potassez bien la documentation, on peut faire en une ligne de code ce qui demandait une page de code en VB6 ou en "vieux" C++.

Pareil pour les jeux vidéos.
Dans les années 1980, on avait des jeux 2D faits en C et en assembleur pour exploiter au maximum la faible puissance des machines de l'époque.
Aujourd'hui on a des IDE comme UNITY qui permettent de faire "plus facilement" des choses plus jolies et réalistes, mais en même temps les jeux 3D actuels demandent beaucoup plus de travail. Par exemple Yandere Simulator est en dévellopement depuis bientôt 10 ans et il n'est pas terminé.

Bref rien de nouveau...

Avec le "low code" ou le "no code" il faudra toujours donner des instructions à un logiciel de devellopement pour obtenir une application...
Et comment ça s'appelle, donner des intructions à un logiciel de devellopement pour obtenir une application ?
Ca s'appelle... de la programmation

Il s'est passé la même chose avec la mécanique.
Avant, on avait des machines outils (tours, fraiseuses) conventionnelles (donc "manuelles)
La commande numérique est arrivée, mais les pièces réalisées sont beaucoup plus complexes.
Devinez quoi ?
Avec la commande numérique, si le métier d'usineur a évolué, hé bien c'est resté un "vrai métier"

Voilà
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 18/04/2023 à 7:36
Citation Envoyé par lvr Voir le message
Un des gros problèmes que je vois avec les "applications-citoyens", le "low-code", c'est non seulement, les problèmes de maintenance technologique mais aussi toute l'approche gestion et architecture des données.
[...]
Ce qui va sembler être un gain dans l'immédiat (parce qu'on donne aux end-users la possibilité de développer les outils dont ils ont besoin) devient vite un micmac et un danger en termes de pérennisation, de validité et propriété des données ainsi créées.
Je suis très d'accord avec toi cependant, dans ma société, on est confronté à trois problèmes :
_ Nos dev sont sous l'eau avec la gestion de nos "gros systèmes" (ERP, PLM etc) donc ils n'ont pas le temps de transmettre leur sagesse aux métiers qui se réfugient dans excel pour répondre à leur besoin.
_ Les métiers ne savent la plupart du temps pas ce qu'ils veulent et nos dev ne savent pas travailler sans cahier des charges.
_ Les métiers qui ont une bonne vision sur leur demande savent ce qu'ils veulent (je veux une machine X développée par chatGPT avec le langage Y et qui compte les cafés dans un camembert bleu) mais ne savent pas exprimer leur besoin (je veux un truc qui fait le café et qui les compte) ce qui mène à une guerre métier/SI chacun remettant en cause son interlocuteur sur le domaine où il n'est pas compétent.
4  0 
Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 28/08/2023 à 11:48
Citation Envoyé par archqt Voir le message
Il faudrait à minima que les outils soient open-source. Partir sur un low-code, c'est bien, il faut que le langage soit courant (python, C++...).
Moi un truc à la windev avec langage proprio, et techno verrouillée j'évite.

Surtout qu'en plus les "GAFA" ont tendance à arrêter plein de projets lancés en court de route, donc cela qui ne fait pas trop gaffe il se retrouve avec une techno morte.

pour le coup ce problème on le retrouve avec du code.
les dev silverlight par exemple doivent en savoir quelque chose
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Avatar de totolehero777
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 29/08/2023 à 10:03
Low Code = poudre de perlimpinpin
Peut être juste bon pour faire une maquette, et encore...

Construire une application en se basant sur une plateforme qui peut s'arrêter, changer ses conditions, ses prix, modifier sa manière de fonctionner, ... juste pour ne pas coder un vrai produit, parce qu'on est pas capable de coder ?

C'est assez ridicule et me semble une très mauvaise idée :-D
4  0 
Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 25/04/2023 à 15:55
Citation Envoyé par zecreator Voir le message
La programmation était accessible à tous les utilisateurs dès le départ. Et quelque chose à vrillé en cours de route. On a vu des langages de programmation créés par des développeurs pour les développeurs s'imposer et mettre de côté tout un tas de petits programmeurs, réduits à redevenir de simples consommateurs du numérique. Il n'y avait aucune raison que tout se complexifie au point de devenir un domaine d'experts elitistes. Aucune raison que le développement d'application soit exclusivement réservés aux "déjà développeurs".

Le low-code/no-code vont sans doute ramener les "pros" à une vérité qu'ils ne supportent pas : Tout le monde peut créer une app si ils ont des outils accessibles
euh au départ c'était des langages plus complexe (carte perforé, assembleur), avec du hardware tres complexe et tres différents (chaque constructeur faisait ces propres architecture cpu)
Aujourd'hui beaucoup de chose sont dvenu tres standardisé, le code n'a jamais été aussi simple

MAIS aujourd'hui c'est pas le code qui est difficile c'est l'intégration, l'inter phasage avec 1000 autres composants, c'est la mise en prod, c'est la sécurité, les vecteurs d'attaques qui ont été multiplié, ...etc.
Tu peux facilement aujourd'hui faire un jeu video en 3d sans coder si tu veux, mais ne t'attends pas à faire un triple AAA.
Ton appli low code ce sera pareil, ca sera bien pour faire un équivalent à une macro Excel mais ca iras pas plus loin.

Pourquoi aujourd'hui un logiciel ca coute xx millions et il faut des équipes de 100 personnes pour le faire ? tu crois vraiment qu'on ait nos petite stars et que c'est un métier facile ?
Tu connais les salaires dans ce métiers ? ils sont faible par rapports a d'autres métiers équivalents, faut arrêter de croire les comm sur linkedin du dev qui gagne 30000€/mois.
Personne ici ne fais sa star et ce la raconte car il sait coder.
D'ailleurs ca agit plus comme repoussoir avec les filles donc c'est pas franchement bien valorisé.

Le code est aujourd'hui simple et accessible a tous le monde, tu prends un Raspberry à 30€, un clavier et tu apprends un langage facile comme python et voila tu fera ce que tu veux, de l'embarqué, des sites web, de la 3d,...etc.
Si tu as la flemme d'apprendre à coder, ton logiciel no code avec IHM tu devras apprendre à l'utiliser quand même, comme photoshop, c4d ou blender, ce sont des outils complexes à utiliser et maitriser.

et il faut maitriser des concepts comme les fonctions, des conditions, des boucles...etc. comme un graphiste sous Photoshop qui doit maitriser des concepts comme celui de calques
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Avatar de electroremy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 27/04/2023 à 11:04
Citation Envoyé par zecreator Voir le message
Après, il y a aussi une question de génération. J'ai 49 ans et j'ai connu l'époque où l'informatique arrivait à la maison. Je suis un pur développeur qui a connu la passion du code avec le Plan Informatique pour tous à l'école.

Mais il est évident qu'un gamin aujourd'hui est largement moins émerveillé par toute ces technologie et qu'il aura du mal à voir l'intérêt d'apprendre un langage de programmation quel qu'il soit...
En effet !

Il y a aussi une distinction à faire entre :
- le passionné de programmation
- le passionné de jeux vidéos
- l'utilisateur accros aux réseaux sociaux

les 3 passent beaucoup de temps "avec l'informatique" comme disent les parents, mais ça n'a rien à voir
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