En outre, 22 % admettent que "nous ne disposons pas de sauvegardes suffisamment robustes pour permettre une récupération rapide en cas d'attaque", contre 15 % en 2022. Près d'un quart (24 %) des personnes interrogées déclarent que les ransomwares ont été la cause principale d'une violation de données au sein de leur organisation, contre 15 % l'année dernière. Cela montre un point de faiblesse important, car les sauvegardes jouent un rôle vital dans le maintien de la continuité des activités à la suite d'une attaque par ransomware.
Jon Fielding, directeur général d'Apricorn pour la région EMEA, déclare : "Les entreprises qui parviennent à restaurer toutes leurs données sauvegardées sont moins nombreuses aujourd'hui qu'en 2022. Cette baisse s'accompagne d'une reconnaissance accrue de l'inadéquation des processus de sauvegarde. La mise en place de processus ne représente probablement pas la moitié de la bataille. Pour qu'une entreprise puisse réagir efficacement à un incident qui a perturbé des données critiques (qu'il s'agisse d'une cyberattaque, d'une erreur d'un employé ou d'une défaillance technique) les processus doivent être rigoureusement testés et répétés, puis continuellement affinés et mis à jour."
L'étude révèle également une évolution intéressante des stratégies de sauvegarde des entreprises, qui délaissent l'automatisation au profit d'une approche manuelle. Les sauvegardes ne sont automatisées que dans 50 % des entreprises interrogées, contre 93 % en 2022. Les sauvegardes manuelles sont désormais effectuées par 48 % des entreprises, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 6 % de l'année dernière. Le pourcentage d'entreprises qui effectuent des sauvegardes sur des supports de stockage personnels tels que des disques durs amovibles est passé de 1 % à 16 %. Le pourcentage de sauvegardes à la fois centrales et personnelles reste relativement faible, à 38 %, qu'il s'agisse d'approches automatisées ou manuelles.
"L'augmentation des sauvegardes manuelles est probablement le résultat d'une tendance croissante des équipes informatiques à donner aux employés une plus grande autonomie pour les tâches de routine", ajoute Fielding. "C'est une bonne nouvelle si l'on demande à davantage d'employés d'effectuer des sauvegardes locales des données qu'ils créent et manipulent, en particulier lorsqu'ils travaillent à distance. Toutefois, il faut pour cela que les employés se souviennent d'exécuter la sauvegarde et qu'ils le fassent correctement. C'est pourquoi une stratégie de 'ceinture et de bretelles' comprenant des sauvegardes automatisées vers un emplacement central est d'une importance vitale".
Source : Apricorn
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