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OpenAI a discrètement conçu un rival de Google Workspace et de Microsoft Office, avec des fonctionnalités qui permettent de collaborer sur des documents et de communiquer par chat dans ChatGPT

Le , par Mathis Lucas

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OpenAI aurait discrètement conçu un produit rival pour concurrencer Microsoft Office et Google Workspace, avec des fonctionnalités qui permettent aux gens de collaborer sur des documents et de communiquer par chat dans ChatGPT. Le lancement de ces fonctionnalités permettrait à OpenAI de concurrencer plus directement Microsoft, son principal bailleur de fonds. Les relation entre Microsoft et OpenAI se distendent progressivement alors que les deux entreprises cherchent à se débarrasser de leur interdépendance. En outre, OpenAI viendrait aussi concurrencer Google sur un nouveau marché, en plus de le défier sur le marché lucratif de la recherche en ligne.

OpenAI développe son chatbot ChatGPT pour en faire un assistant d'IA polyvalent, capable de remplir plusieurs fonctions utiles dans la vie quotidienne, professionnelle et créative. L'entreprise a récemment ajouté des intégrations avec différents services cloud (Dropbox, SharePoint, OneDrive et Google Drive), une fonction pour la prise de notes lors de réunions et la prise en charge de la connexion MCP pour se connecter à des outils de recherche approfondie.

Un nouveau rapport de The Information indique qu'OpenAI travaillerait sur l'édition collaborative de documents et sur des capacités de chat intégrées, marquant ainsi une expansion stratégique au-delà de sa fonctionnalité principale de chatbot. Il s'agirait d'outils similaires à Microsoft Office et Google Workspace.

Ces deux suites logicielles dominent le marché de l'informatique d'entreprise depuis des années. Au-delà de la collaboration documentaire, OpenAI semble développer un écosystème plus large comprenant un navigateur, un dispositif matériel alimenté par l'IA et un flux de contenu social au sein de ChatGPT. Ces initiatives suggèrent que l'entreprise cherche à mieux contrôler la manière dont les utilisateurs créent, accèdent et partagent leurs contenus en ligne.

Le rapport de The Information cite deux personnes qui ont vu les conceptions internes d'OpenAI. Si les outils de collaboration progressent, ils pourraient faire passer ChatGPT d'une application principalement destinée aux consommateurs à une application qui concurrence directement les outils utilisés sur le lieu de travail. Cette évolution s'inscrit dans l'objectif du PDG Sam Altman de faire de ChatGPT un « assistant personnel ultra-intelligent pour le travail ».

Pour les entreprises qui utilisent actuellement ChatGPT en tant qu'outil autonome, ces applications de productivité intégrées pourraient faire de la plateforme un élément plus central des flux de travail de l'entreprise. Cela pourrait amener les entreprises à reconsidérer leurs offres d'abonnement aux logiciels, qui ont traditionnellement favorisé Microsoft et Google. Mais beaucoup sont sceptiques quant aux avantages réels d'un outil dépendant fortement de l'IA.

L'initiative d'OpenAI suscite le scepticisme et des préoccupations

Le rapport a suscité des discussions sur la sécurité des données. Des craintes émergent autour de la captation involontaire d’informations sensibles dans les documents collaboratifs (exemple : captures d’écran ou historique de chat sur serveur), un sujet déjà pointé du doigt dans l'usage classique de ChatGPT. L’intégration dans un écosystème centralisé pourrait accentuer les risques de fuites de données, accès non-autorisés, ou piratage en cas de faille.


En outre, comme pour l’édition de texte classique, ChatGPT peut produire des hallucinations, c'est-à-dire des informations plausibles, mais incorrectes. Dans un cadre professionnel, de telles erreurs pourraient favoriser la propagation de la désinformation ou compromettre des décisions importantes.

À titre d'exemple, l'assistant d'IA Copilot de Microsoft a déjà échoué à satisfaire des utilisateurs professionnels. Il a notamment fait une mauvaise impression auprès des fonctionnaires du ministère australien du Trésor. À la suite d'une période d'essai, les participants ont jugé Copilot moins utile, car il s'appliquait à moins de charges de travail qu'ils ne l'espéraient. L'opinion des travailleurs sur la capacité de Copilot à améliorer leur travail a baissé.

L'étude a révélé qu'un peu plus de 20 % des participants ont utilisé Copilot jusqu'à 5 fois par semaine, tandis que la majorité l'a utilisé 3 fois ou moins par semaine. Pourtant, Microsoft impose de plus en plus Copilot dans certaines régions et oblige les utilisateurs à payer l'accès, ce qui crée des frustrations. Selon un récent rapport, Microsoft utilise trop souvent le terme « Copilot » et tente par tous les moyens de capitaliser sur son outil pourtant peu fiable.

Fin 2024, Microsoft a ajouté Copilot à sa suite de productivité Microsoft 365 en Australie et dans plusieurs pays d'Asie du Sud-Est. Microsoft 365 est son service d'abonnement pour des logiciels tels que Word, Excel et PowerPoint. Cela a été suivi d'une augmentation des prix. Ceux qui n'utilisent pas Copilot ou qui n'ont pas envie de l'utiliser n'ont pas le choix et doivent payer quelques dollars de plus pour continuer à avoir accès à Microsoft 365, ce qui a causé un tollé.

OpenAI continue de réduire sa dépendance à l'égard de Microsoft

Cette évolution intervient à un moment délicat dans les relations entre OpenAI et Microsoft, qui détient environ 49 % des parts de l'unité à but lucratif d'OpenAI. Les deux entreprises négocient actuellement la révision des conditions de leur accord de plusieurs milliards de dollars, y compris la future participation de Microsoft dans OpenAI. OpenAI souhaite se restructurer en une entité à but lucratif, une initiative controversé et combattu par Elon Musk et Meta.

Microsoft étant le principal investisseur d'OpenAI, la progression de ChatGPT vers une suite de productivité complète pourrait mettre davantage à l'épreuve le partenariat existant. Cela pourrait créer des tensions concurrentielles, d'autant plus que les deux entités pourraient se disputer les mêmes entreprises clientes.

Le partenariat de longue date de Microsoft avec OpenAI remonte à 2019. Selon certaines estimations, Microsoft aurait investi plus de 13 milliards de dollars dans OpenAI entre 2019 et 2023. En octobre, The Information a rapporté que le fabricant de ChatGPT avait commencé à chercher ailleurs des accords pour la fourniture de services cloud, citant le besoin de plus de serveurs de centres de données d'IA plus rapidement que Microsoft ne pouvait les fournir.

Selon un rapport de mai 2025, Microsoft cherche également à se débarrer de sa dépendance à l'égard des technologies d'OpenAI. Microsoft est en train de développer ses propres modèles axés sur le raisonnement et teste des modèles tiers. Ainsi, Microsoft aurait testé les modèles de DeepSeek, Meta et xAI d'Elon Musk dans son chatbot Copilot. Microsoft semble également vouloir se débarrasser de ce partenariat pour éviter des poursuites judiciaires.

OpenAI développe un nouveau partenariat complexe avec Google

Avec cette initiative, OpenAI se positionne également comme un concurrent potentiel de Google Workspace, mais avec une approche centrée sur l’IA générative. Le rapport de The Information intervient peu après qu'OpenAI a conclu un partenariat avec Google Cloud pour accéder à ses infrastructures informatiques, notamment les puces d'IA de Google (Tensor Processing Units - TPU). L'accord illustre l'éloignement progressif entre OpenAI et Microsoft.

Cet accord permet à OpenAI de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En diversifiant ses fournisseurs (Azure, Google Cloud, Oracle/CoreWeave), le laboratoire d'IA de San Francisco réduit les risques techniques et économiques. Cela lui donne également un meilleur pouvoir de négociation.

Cependant, l'accord avec Google est également surprenant, car OpenAI est en compétition directe avec Google dans le domaine de l’IA. Cela souligne que même si OpenAI et Google sont rivaux dans la...
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