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« Je n'ai rien touché », « Ça marchait hier » : ces petites phrases qui font perdre patience aux équipes IT et révèlent la fracture entre utilisateurs et techniciens

Le , par Stéphane le calme

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Pour tout professionnel de l’informatique, certaines phrases résonnent comme des déclencheurs de migraines. Parmi elles, la plus célèbre reste sans doute le légendaire : « Je n’ai rien touché ». Ce mantra des utilisateurs, prononcé avec aplomb devant un ordinateur figé ou une boîte mail en rade, résume à lui seul le gouffre culturel qui sépare les équipes techniques du reste de l’entreprise. Car, bien souvent, quelque chose a bel et bien été touché, installé ou modifié, mais l’utilisateur ne le reconnaît pas… ou ne s’en rend même pas compte.

À l'occasion de la journée des professionnels de l'informatique, SolarWinds a publié les résultats d'une nouvelle enquête mondiale sur ce qui agace les professionnels de l'informatique. Elle révèle également ce que les équipes informatiques attendent en échange de leur travail, qui permet aux collaborateurs de mener une vie sans encombre.

D'après une enquête menée auprès de plus de 400 professionnels de l'informatique à travers le monde, les principales sources d'agacement, citées par 19 % des personnes interrogées, sont les phrases redoutées « Je n'ai rien touché » ou « Tu t'y connais en informatique, non ? ». Viennent ensuite les classiques « Le Wi-Fi ne fonctionne pas » (18 %).

Près d'un tiers (31 %) affirment que « IA » est le mot à la mode qui leur donne le plus envie de jeter leur écran par la fenêtre, suivi de « transformation numérique » (15 %) et « intégration transparente » (13 %).

Le comportement des autres employés est également un problème. Près d'un tiers (31 %) des professionnels de l'informatique déclarent que leurs collègues ne les remarquent que lorsque quelque chose explose, tandis que 28 % souhaiteraient que leurs collègues comprennent qu'ils jonglent avec les demandes de tous les services, et pas seulement du leur.

Sascha Giese, évangéliste technologique chez SolarWinds, déclare :

« Chaque jour, les professionnels de l'informatique assurent la sécurité des réseaux, le bon fonctionnement des services et la pérennité du travail hybride. Mais cela se fait souvent sans fanfare et généralement sans remerciements. Au contraire, ils sont constamment bombardés de jargon frustrant, d'exigences irréalistes et de phrases qui les font bouillir de rage. »

La Journée des professionnels de l'informatique rend hommage à tous les professionnels de la technologie qui travaillent sans relâche !

Il est facile d'oublier les professionnels de l'informatique compétents et dévoués qui se cachent derrière les technologies qui font fonctionner notre monde moderne. La Journée des professionnels de l'informatique reconnaît le rôle essentiel que jouent les professionnels de l'informatique dans la gestion et la maintenance des systèmes et applications indispensables à nos expériences numériques. Rejoignez-nous à l'occasion de cette Journée des professionnels de l'informatique pour rendre hommage et reconnaître le travail des professionnels de l'informatique partout dans le monde.

Les gardiens invisibles de la machine organisationnelle

Cette vidéo humoristique proposée pour l'occasion illustre bien cette réalité. Elle met en scène les « wizards » de l’IT, ces gardiens invisibles des systèmes qui enchaînent patchs, sprints et correctifs avant même que les utilisateurs ne soupçonnent une panne. On y retrouve aussi ces situations familières : la personne qui débarque en salle serveur avec un problème de mail urgent, ou celle qui croit avoir trouvé une faille cosmique alors qu’il suffisait… de redémarrer son PC. Derrière le ton décalé, on perçoit une vérité : sans ces équipes, la machine organisationnelle s’arrête net.

Ces petites phrases sont devenues des mèmes de bureau. Elles expriment la fracture culturelle entre utilisateurs, qui voient leur ordinateur comme une boîte noire mystérieuse, et techniciens, pour qui chaque problème est une combinaison logique à décoder.

Dans nos nouveaux environnements de travail hybrides, la dépendance vis-à-vis des équipes informatiques est devenue de plus en plus importante. Chaque jour, les professionnels de l'informatique sont appelés à relever une multitude de nouveaux défis afin que nous puissions faire notre travail et que les organisations puissent fonctionner sans heurts. La Journée des professionnels de l'informatique est célébrée le troisième mardi de septembre et a été créée en 2015 pour rendre hommage aux professionnels de l'informatique qui effectuent un travail essentiel, mais souvent invisible, pour assurer le bon fonctionnement de nos réseaux et de nos applications.

Montrez votre reconnaissance en rendant hommage aux professionnels de l'informatique lors de cette journée spéciale. Identifiez un professionnel de l'informatique sur votre réseau social préféré et partagez quelques mots de gratitude (#ITProDay). Offrez des friandises, des pizzas ou d'autres cadeaux à vos professionnels de l'informatique pour célébrer leur travail acharné et leur dévouement. Ou remerciez-les simplement pour tout ce qu'ils font pour vous et votre entreprise.


Les phrases qui crispent instantanément

Au-delà du fameux « Je n’ai rien touché », d’autres classiques circulent dans les open-spaces et les tickets de support. « Ça marchait hier » insinue que la panne est forcément apparue toute seule. « Vous pouvez juste jeter un coup d’œil ? » minimise l’ampleur réelle du problème, qui implique souvent heures de logs et de diagnostics. Et « C’est urgent, ça bloque tout le monde » cache parfois… une incapacité à imprimer un fichier Word. Ces tournures traduisent une incompréhension fondamentale : l’informatique n’est pas magique, et les incidents ne se résolvent pas par un claquement de doigts.

Le mythe du bouton miracle

La chanson parodique utilisée dans la vidéo met aussi en lumière la solution préférée des équipes IT : « Step one, stop the machine. Turn it off. Turn it on. » Le redémarrage, moqué à l’infini, reste pourtant un geste salvateur dans une majorité de cas. Il rappelle que les systèmes, tout comme les humains, ont parfois besoin d’une simple respiration pour retrouver leur stabilité. Pourtant, combien d’utilisateurs s’empressent de lever les yeux au ciel dès qu’on leur propose cette étape ?

Une fatigue émotionnelle rarement prise en compte

Derrière l’humour, il y a aussi une réalité sérieuse : l’usure psychologique des équipes techniques confrontées à un flux constant de demandes pressantes et mal formulées. Toujours sollicitées en urgence, rarement félicitées, elles jonglent avec des systèmes complexes tout en gérant la pédagogie auprès des collègues. Chaque « ça ne marche pas » est une petite alarme émotionnelle, qui s’ajoute à la pile déjà saturée des tickets.

Cette fatigue est renforcée par le fait que la reconnaissance ne vient que dans la crise. Quand tout va bien, l’IT disparaît. Quand tout s’écroule, elle devient la cible de toutes les frustrations.

Ce n’est pas seulement une question de compétences techniques, mais aussi de pédagogie, de patience et de résilience. Les phrases banales qui agacent traduisent souvent une absence de formation numérique de base, et rappellent le rôle crucial de la culture IT dans toute organisation moderne.


Quand l’humour devient une soupape

La vidéo l'indique implicitement : améliorer la relation entre IT et utilisateurs passe par la pédagogie. Non pas transformer tout le monde en administrateur système, mais instaurer une culture numérique de base. Savoir identifier une fausse alerte, décrire correctement une panne, éviter les termes vagues comme « ça bugue » ou « ça a planté tout seul ».

Des formations express, des guides illustrés, des sessions de sensibilisation à la cybersécurité : autant d’initiatives qui peuvent réduire les frictions. La vulgarisation est une arme redoutable pour transformer l’IT d’ennemi invisible en partenaire bienveillant.

La vidéo humoristique et ses refrains décalés jouent un rôle cathartique. En caricaturant le quotidien des équipes techniques, elle permet aux informaticiens de rire de leurs propres galères, mais aussi de tendre un miroir aux utilisateurs. Car si la blague est efficace, c’est bien qu’elle repose sur des situations universelles. Tout le monde, un jour ou l’autre, a croisé ce collègue paniqué qui « n’a rien touché ».

[B][SIZE=3]Conclusion : deux langages, un même[/size=3]...
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Avatar de der§en
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 29/09/2025 à 10:17
2 anecdotes que j’ai vécu:

1) Sur terminal IBM, utilisateur a l’autre bout de paris, me téléphone pour me dire « cela ne marche pas, j’ai rien à l’écran », échange pénible pendant un bon quart d’heures, puis déplacement après avoir vérifier l’URL le mainframe IBM qu’il n’y a pas de PB dans le système. Au final, l’appli fonctionnait bien, il y avait bien quelque chose à l’écran, mais pour cet utilisateur le fait qu’il n’y vois pas ce qu’il pensait y voir, IL N’Y AVAIT RIEN À L’ÉCRAN

2) Un utilisateur avec l’un des premiers IBM PC de la boîte (début des années 90), m’appel pour me dire « je n’arrive pas à restorer mes fichiers depuis une sauvegarde sur disquettes » (sauvegardés religieusement faite tout les vendredi sur disquettes 5 pouces 1/4), je me déplace donc, pour finalement comprendre son problème, en effet dans un but d’organisation rigoureuse, cet utilisateur utilisait une trouilloteuse pour faire 2 trous dans les disquettes afin de bien les ranger dans un classeur
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/09/2025 à 10:44
Citation Envoyé par der§en Voir le message
2 anecdotes que j’ai vécu:

1) Sur terminal IBM, utilisateur a l’autre bout de paris, me téléphone pour me dire « cela ne marche pas, j’ai rien à l’écran », échange pénible pendant un bon quart d’heures, puis déplacement après avoir vérifier l’URL le mainframe IBM qu’il n’y a pas de PB dans le système. Au final, l’appli fonctionnait bien, il y avait bien quelque chose à l’écran, mais pour cet utilisateur le fait qu’il n’y vois pas ce qu’il pensait y voir, IL N’Y AVAIT RIEN À L’ÉCRAN

2) Un utilisateur avec l’un des premiers IBM PC de la boîte (début des années 90), m’appel pour me dire « je n’arrive pas à restorer mes fichiers depuis une sauvegarde sur disquettes » (sauvegardés religieusement faite tout les vendredi sur disquettes 5 pouces 1/4), je me déplace donc, pour finalement comprendre son problème, en effet dans un but d’organisation rigoureuse, cet utilisateur utilisait une trouilloteuse pour faire 2 trous dans les disquettes afin de bien les ranger dans un classeur
Hahaha ! J'ai eu le cas de disquettes 5"1/4 agraphées à une lettre demandant de "regarder" la sauvegarde car il semblait y a voir un problème.

Une fois, on a reçu les disquettes 5"1/4 par fax ! Bon, ça ne nous a pas servi à grand chose.

Une autre fois, lors de l'apparition des disques 3"1/2 rigides. La personne nous appelle pour nous dire que les disquettes ne fonctionnent pas ! Et que les pochettes ne sont vraiment pas pratiques, par rapport aux anciennes disquettes (5"1/4). La personne ouvrait les disquettes pour retirer le disque et le mettait dans le lecteur ! Évidemment, ça marchait moins bien.
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Avatar de FlorentGDG
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 29/09/2025 à 14:58
En stage à la maintenance dans une grande entreprise de distribution de courrier…

Après un gros orage :
- un PC ne démarre pas. L’utilisatrice a vérifié tous les câbles, mais rien ne fonctionne. En réalité, elle avait simplement oublié d’appuyer sur le bouton, puisqu’ils n’éteignent jamais les ordinateurs.
- la vidéosurveillance du site était hors service. Le message No source s’affichait à l’écran. J’ai réglé l’entrée sur HDMI 1 et le problème a été résolu.
4  0 
Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 29/09/2025 à 17:53
Une fois on m'appelle parce que "je ne trouve plus mes fichiers super importants" sur un PC partagé.

L'utilisateur en question "rangeait" ses fichiers dans l'icône "corbeille" du bureau windows.
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Avatar de JPLAROCHE
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 29/09/2025 à 22:03
Bonjour, un peu d'humour,
le gars gère les stocks, bien-sûr à la dernière minute, et au lieu de valider la transaction fait un exit, du coup rollback parce que ça va plus vite.

Le lendemain matin, allo, il y a un fantôme (véridique) je le laisse s'exprimer et comprend tout de suite... puis je mets sur haut-parleur. là j'appelle le DOI et je le fais répéter non sans avoir au préalable pris parti de l'utilisateur, là le service comprend qu'il y a un loup, le type répète de bon cœur et fort d'avoir trouvé pourquoi à chaque fois le stocke est à remettre à jour, je ne vous raconte pas la crise hilarante et moi qui avec peine essayait de masquer cette crise... Il a fallu pour la énième fois aller lui montre avec des images qu'il doit suivre le process...
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 30/09/2025 à 8:35
Allez moi aussi je veux partager mes petites expériences :
Il y a environ un an un fournisseur a un problème avec notre logiciel qui gère les livraisons, je propose de faire un visio.
Le mec partage son écran, essaye de se connecter au logiciel mais n'y arrive pas, son mot de passe n'est pas correct. Je lui demande de taper son mot de passe lentement en s'assurant de bien vérifier qu'il tappe sur la bonne touche mais ça ne marche toujours pas. Et là j'entends sa collègue lui faire remarquer que s'il veut faire des majuscules il faut garder la touche Shift enfoncée.
Il y a quelques mois un fournisseur a des problèmes avec le même logiciel, je propose un visio.
Le mec partage son écran, essaye de se connecter au logiciel mais n'y arrive pas - 3 fois, il tappe complètement son adresse mail comme login et son mot de passe mais ça ne marche pas (ils sont 4 de l'autre coté et nous sommes 4 dans la salle).
Je m'excuse de poser une question bête et lui demande d'épeler son nom de famille - le mec avait écrit trois fois de suite son nom de famille avec un "i" alors qu'il s'écrit avec un "y". On est 7 à l'avoir vu faire sans s'en rendre compte.

Dans les deux cas les problèmes qu'ils avaient ont été résolus plus vite que leur problème de connexion.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 30/09/2025 à 8:42
Il y a un quinzaine d'année, je vais dépanner une dame car son PC écrivait tout seul.
Quand j'arrive, j'essaie le clavier, débranche et rebranche, ... tout fonctionne correctement.
Ne trouvant rien d'anormal, je lui demande si elle peut reproduire et donc elle me montre... vu qu'elle se penchait en avant sa forte poitrine appuyait sur les touches du bas du clavier
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